Les classements des meilleures villes étudiantes

Les meilleures villes étudiantes de France : quelles sont-elles ?

Le Figaro étudiant, L’Étudiant, Diplomeo, Thotis… Il existe plusieurs classements des meilleures villes étudiantes de France. Tout dépend en réalité des critères pris en compte, entre dix et quinze par classement : qualité de vie, attractivité étudiante, accès au logement, coût de la vie, environnement, dynamisme économique, etc  

Lyon, Toulouse, Rennes : un trio plébiscité

Tous les classements précités, et d’autres, se mettent d’accord sur trois villes, d’ailleurs bien éloignées géographiquement dans l’Hexagone. Sans établir d’ordre, il s’agit de Lyon, Toulouse et Rennes, qui figurent systématiquement dans les Top 10. Nous avons eu l’occasion de vous présenter la capitale des Gaules dans un Zoom sur la vie étudiante à Lyon. Sur les bords du Rhône et de la Saône, la métropole lyonnaise accueille chaque année plus de 164 000 étudiants, séduits par la diversité des formations, sa qualité de vie et son dynamisme économique. Les opportunités professionnelles y sont nombreuses, et de fait beaucoup de diplômés s’installent dans une vie active à Lyon. Au long de la Garonne cette fois, Toulouse présente un profil similaire. La ville rose est suffisamment vaste pour que chacun y trouve son bonheur en termes de sorties et d’activités. La jeunesse de la population, le dynamisme économique d’une ville réputée pour ses industries de pointe, spatial et aéronautique en tête, participent pleinement à l’attractivité de Toulouse. A côté de ces deux « géantes », Rennes pourrait presque faire figure de Petit poucet. Et pourtant, les étudiants ne s’y trompent pas, qui sont de plus en plus nombreux à opter pour la préfecture de la Bretagne. En dix ans, Rennes a accueilli 21,5% d’étudiants supplémentaires. Ils représentent aujourd’hui 19,13% de la population, attirés par l’offre de formations mais aussi un coût de la vie plus que raisonnable. Rennes se rapproche de la ville qui compte la plus forte proportion d’étudiants, à savoir Poitiers (21,35% des 88 000 habitants).  

Bordeaux, Montpellier, Grenoble, toujours bien placées

Au sud de la Loire, et d’ouest en est, certaines métropoles ont particulièrement la cote auprès des étudiants. On pense à Bordeaux, systématiquement dans les Top 10, dont les points forts restent les formations, en particulier dans les prépas et les grandes écoles, et l’offre culturelle. On y ajoute bien sûr le cadre de vie, le climat et la proximité de la côte atlantique…. En passant de l’océan à la Méditerranée, on arrive à Montpellier, louée pour la renommée de ses universités, son ensoleillement exceptionnel et son dynamisme, un peu moins pour le coût de la vie en Hérault ! Côté budget, mieux vaut effectivement opter pour une ville comme Grenoble, avec cette fois le cadre des montagnes en toile de fond. La métropole iséroise a bâti sa réputation sur l’excellence de ses formations dans le domaine scientifique, faisant quasiment figure d’autorité dans ces secteurs.  

Strasbourg, Nantes et Lille, en position de challengers

Au nord de la Loire cette fois, et d’est en ouest, d’autres villes universitaires tirent largement leur épingle du jeu. Ainsi la capitale européenne, Strasbourg, qui gagne ces dernières années autant d’étudiants (+23% en 10 ans) que de places dans les classements. La richesse des formations, le caractère de la ville font partie de ses points forts, sans compter que Strasbourg est par définition la cité des étudiants internationaux. Ils représentent ici 20% des jeunes qui fréquentent les universités et les écoles. À l’autre bout de la France, Nantes présente d’autres atouts. Ils se placent tous sous le signe du dynamisme, que l’on parle d’offre de formations, d’emploi ou tout simplement de vie quotidienne. La ville est jeune et se présente comme un bouillon de culture, attirant de plus en plus d’étudiants. La convivialité du Nord n’est certainement pas pour rien dans l’attractivité de Lille Culture, emploi et coût de la vie figurent parmi les points forts d’une ville sur laquelle les différents classements des villes étudiantes ne sont pas toujours d’accord, la capitale des Hauts-de-France peut ainsi évoluer entre la 2e et la 16e place.  

Et Paris dans tout ça ?

De fait, la multiplicité des critères des classements des villes étudiantes exigent des villes de nombreux atouts pour y figurer. Les « géantes » ne sont pas toujours sur les podiums, bien que positionnées avec les honneurs. C’est le cas pour Aix-Marseille, et bien entendu Paris. Logiquement, c’est ici que l’offre de formations est la plus riche et le nombre d’étudiants le plus conséquent. Pas moins de 500 000 étudiants sont ainsi inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur du Grand Paris. Mais la capitale pêche par le coût de la vie, et notamment les prix des logements étudiants.