Décrypter les annonces immobilières pour trouver son logement étudiant

Logement étudiant : bien comprendre les annonces immobilières

Pour beaucoup d’étudiants et de futurs étudiants, la recherche de son futur logement est une grande étape. Ceux qui projettent d’habiter dans un appartement du parc privé vont sans doute parcourir en long et en large les sites de petites annonces immobilières. Mais savez-vous exactement ce qu’elles contiennent et comment les décrypter ?

Faut-il choisir un logement meublé plutôt qu’un logement vide ?

Les annonces que vous allez chercher pour trouver l’appartement de vos rêves dans votre ville universitaire comprennent des informations obligatoires. En premier lieu, bien sûr, la localisation et le type de bien : studio, T1 (la cuisine est une pièce à part), T2 (1 chambre), T3 (2 chambres), etc. L’annonce indique aussi si le logement est vide, équipé ou meublé. « Equipé » signifie simplement que la cuisine comporte son frigo, ses plaques de cuisson… Le terme « cuisine équipée » est d’ailleurs plus fréquemment utilisé. En tant qu’étudiant, il y a de fortes chances que vous soyez plutôt à la recherche d’un logement meublé qui vous évitera de déménager votre chambre et/ou de dépenser beaucoup d’argent dans l’achat de mobilier et d’équipements. Un appartement meublé répond à des exigences légales, avec une liste minimale de meubles et équipements bien définis, à savoir : • Côté meubles : de la literie (avec couette ou couverture), une table, des sièges, des étagères de rangement • Côté équipements : des plaques de cuisson, un four ou four micro-ondes, un réfrigérateur, un congélateur ou compartiment à congélation, de la vaisselle et des ustensiles de cuisine, des luminaires • Mais aussi : des volets ou des rideaux, au moins dans la ou les chambre(s), et du matériel d’entretien « adapté aux caractéristiques du logement »

Attention à la superficie et à la classe énergétique du logement

Une fois que vous avez choisi votre type de logement (profitez-en pour filtrer vos critères de recherche), vous pouvez prêter attention à d’autres informations – toujours obligatoires. La première concerne la surface habitable, indiquée en mètres carrés. Petite subtilité, elle ne prend pas en compte l’éventuel balcon ; de même si une véranda, une cave ou un grenier est présenté comme faisant partie du bien. En revanche, le couloir, la salle de bains et les toilettes sont bien intégrés dans le calcul de cette surface. L’étage, la présence – ou non – d’un ascenseur, éventuellement la connexion internet disponible, font également partie des informations sur lesquelles vous pencher. Autre élément important de l’annonce, le DPE ou diagnostic de performance énergétique. C’est en effet de lui dont vont dépendre vos futures factures d’énergie, électricité et/ou gaz. Le DPE classe les logements de A à G (au-delà, ils sont désormais interdits à la location). Il indique à la fois la consommation d’énergie et le taux d’émission de gaz à effet de serre. Un logement classé F ou G doit d’ailleurs porter la mention « logement à consommation énergétique excessive ». Avec les prix actuels de l’énergie et leur hausse constante, faut-il préciser que la classe énergétique et climatique de votre futur logement doit être largement prise en compte dans votre choix : inutile d’opter pour un studio dont le loyer est 20 ou 40€ moins cher si vous devez ensuite payer le double en charge !

Loyer, charges, honoraires et autres questions financières

Puisque l’on parle argent, rentrons dans le vif du sujet, avec le loyer et les autres dépenses liées à votre logement. Sur les annonces immobilières, vous aller trouver le montant du loyer, c’est-à-dire la somme que vous devrez régler mensuellement, et celui-ci doit être indiqué charges comprises. Que signifie ce terme ? Sauf chauffage commun il est rare que l’on parle ici des factures d’eau, de gaz et d’électricité – le cas échéant, vous verrez la précision sur l’annonce. Les charges concernent en effet des dépenses comme l’entretien des parties communes d’un immeuble, des prestations collectives (par exemple le gardiennage, l’entretien et la réparation des ascenseurs, etc.), mais aussi les taxes locatives, constituées essentiellement de l’enlèvement des ordures ménagères et de la redevance d’assainissement. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que pour un locataire, ces charges constituent en quelque sorte des avances, ou provisions de charge. Elles sont dites récupérables, et une régularisation, en fonction des dépenses réelles engagées, peut intervenir une fois par an, dans un sens ou dans l’autre. Bien souvent, cela n’est pas le cas avec une location meublée, où les charges sont fixes et le paiement au forfait. Que vous reste-t-il ensuite à payer ? A votre entrée dans le logement, la caution locative correspond à un mois de loyer est bien sûr incontournable : elle vous sera rendue lorsque vous quitterez le logement, à condition que vous ne l’ayez pas détérioré. Enfin, si le bien est mis en location par un professionnel, comme une agence immobilière, les honoraires ou frais d’agence vous seront réclamés. Ici les tarifs sont fixés librement, néanmoins encadrés par la loi avec des plafonds. Leur montant figure obligatoirement sur l’annonce de location. Chez LOGIFAC les frais de dossier peuvent être réduits si votre école a conclu un partenariat avec les résidences.