Les étudiants et le coliving, un concept d’habitat partagé

Le coliving, une tendance à adopter par les étudiants

En traduisant de l’anglais vers le français, on comprend aisément que le coliving, ou co-living signifie « vivre ensemble Il est question d’habitat partagé, au sens large.

Un concept venu des Etats-Unis, un besoin de partage

Rien de très étonnant, le co-living est né aux Etats-Unis, au début des années 2000. Le principe du coliving est un celui d’un ensemble immobilier partagé entre des espaces privatifs et des espaces communs. Studio ou appartement de plusieurs pièces, l’intimité des résidents est préservée, bien davantage qu’en colocation où elle se résume à une chambre. Pour faire simple, en coliving, on ne partage pas le frigo ! Quant aux espaces partagés, ils peuvent aller de la buanderie au potager, de la salle de sport à un salon cosy… Tout dépend en réalité des personnes à qui s’adresse telle ou telle résidence en coliving. Si elle est destinée à accueillir des étudiants ou des jeunes actifs, elle intègrera forcément un espace de coworking, que l’on ne retrouvera pas dans un ensemble accueillant des séniors. Car c’est une autre particularité du coliving : le concept, certes imaginé au départ pour des Millenials vivant en solo et débutant leur vie active, s’adresse à toutes les générations.

Un mode de logement souvent plus économique, toujours flexible

Le coliving intègre une autre dimension, celle du service rendu. Connexion wifi, abonnement Netflix (ou autre), vélos à disposition ou borne de recharge pour véhicules électriques : l’une des idées fortes du concept est de simplifier la vie des résidents. Pour autant, ce type d’habitat ne coûte pas plus cher, il est même conçu pour être plus économique qu’un petit appartement privé loué seul dans une ville. Pour un logement de superficie identique, vivre en coliving à Paris coûte 850€ contre un 1 000€ pour un appartement en location classique, selon le magazine C Tendance. Et ce avec les espaces communs et les services en plus, sans oublier l’assurance habitation et les charges (hors consommation individuelle de gaz et électricité), qui représentent une belle économie.

Le co-living se distingue aussi par sa flexibilité. La durée du bail peut ainsi s’étendre d’un mois à un an, évidemment renouvelable pour tous ceux qui souhaitent prolonger l’expérience. Les étudiants peuvent ainsi s’engager pour leur année universitaire ou bien pour une période de stage, des semaines de job d’été, etc. Inutile, qui plus est, de transporter sa maison sur son dos : les logements en coliving sont meublés, avec bien souvent la possibilité de louer en plus du linge de maison (couette, draps, serviettes…). Cette dimension pratique participe au succès du coliving.

Vivre en résidence étudiante, c’est aussi du coliving

Disposer de son intimité tout en étant en communauté constitue la grande force du co-living. Et logiquement, ce mode de vie telle que l’on vient de le décrire vous fait sans doute penser aux… résidences étudiantes nouvelle génération. Adieu l’alignement, horizontal et vertical, de petites chambres avec le hall d’entrée comme seul lieu de rencontre. La résidence étudiante pense aussi espaces partagés et services en tous genres. Ainsi les résidences LOGIFAC proposent toute une palette de lieux à partager, mais également de services : espaces détente, salles de fitness, laverie, coworking, accès internet, kits vaisselle… Les résidences évoluent avec les publics auxquelles elles se destinent : certaines privilégient des espaces communs sur les surfaces privatives, ou inversement ; elles adaptent leurs services… Plus généralement l’engouement pour ce mode d’habitat répond à des besoins de partages et de rencontres, multipliés depuis la crise sanitaire, et encore d’espaces extérieurs, que l’on trouve dans la plupart des résidences.