Un logement étudiant pour un court séjour

Comment se loger sur une courte durée quand on est étudiant ?

Rentrée étudiante décalée, stage de courte ou plus longue durée, participation à un bootcamp, séjour international… La mobilité étudiante présente bon nombre d’avantages, mais une question de taille se pose : celle du logement lorsque l’on doit changer de ville d’études pour une période déterminée. Comment trouver un logement étudiant pour un court séjour ? Voici tous nos conseils.

Les résidences étudiantes : des solutions à la carte

On ne le sait pas toujours mais les résidences étudiantes proposent des courts séjours, de quelques semaines à plusieurs mois, et proposent pour la plupart des logements dédiés. Ainsi LOGIFAC, avec ses 40 résidences réparties sur toute la France, situées à proximité des établissements d’enseignement supérieur ou dans les centres-villes, propose des chambres et appartements tout au long de l’année, avec des conditions de réservation (et d’annulation) particulièrement souples. Il vous suffit, en effet de vous connecter sur la page dédiée, de choisir la résidence puis le logement qui vous convient, et de procéder à la réservation en ligne en trois petites étapes. Si vous logez déjà dans une résidence LOGIFAC, mais que vous devez en changer ponctuellement, votre mobilité est là encore prise en considération puisque votre dossier est priorisé dans les autres résidences. Et vous n’avez pas, cerise sur le gâteau, à payer de frais de dossier ! D’une manière générale, la mobilité étudiante fait partie du quotidien des gestionnaires de résidence. Les CROUS eux-mêmes - et c’est une autre piste pour vos recherches - répondent à des demandes de courts séjours, à partir d’une seule nuit (pour un job ou pour un concours, par exemple) en réservant des logements étudiants. Un site internet dédié vous permet d’éventuellement trouver une solution par ce biais. Vous pouvez toutefois être « bloqué » par certaines conditions (étudiants boursiers, chercheurs…), mais ces résidences sont aussi souvent ouvertes pour les stages et les étudiants internationaux.

Toujours à propos de résidences, figurez-vous que les appart hôtels, ou les résidences de vacances ont des offres dédiées pour les courts séjours étudiants, en réservation autonome ou en co-living. Par exemple, vous pouvez consultez le site https://www.apparteo.travel/fr/. Certains sites les recensent pour faciliter vos recherches.

Des foyers, des chambres, de la sous-location

Vous n’avez pas trouvé le logement qui vous convient aux dates prévues parmi toutes ces annonces ? Rassurez-vous, il existe d’autres solutions ! Pour un très court séjour, un stage d’une semaine par exemple, vous pouvez tenter votre chance sur des plateformes de type AirBnb et trouver le propriétaire qui vous louera temporairement son logement. Pour un, deux ou trois mois, les foyers de jeunes travailleurs, les chambres chez l’habitant ou encore la sous-location sont à envisager. Un autre étudiant, lui-même en mobilité, a également tout à fait le droit de vous sous-louer son appartement ou sa chambre s’il vit en colocation. Une précaution toutefois, étant donné qu’il est question ici du parc privé, il est au préalable nécessaire d’obtenir l’autorisation du propriétaire des lieux. Cela fonctionne bien évidemment dans le sens inverse : si vous devez partir quelques temps mais que vous ne souhaitez pas lâcher ce logement dans lequel vous vous sentez si bien, vous avez la possibilité de le sous-louer. Si cette option ne figure pas dans votre bail de location, restez cependant dans les clous, en envoyant une lettre recommandée à votre bailleur.

Et pourquoi pas le camping ?

Bien sûr, la solution camping s’envisage aux beaux jours, d’autant que les établissements ouvrent généralement leurs portes aux vacances de Pâques. Mais entre avril et juin, elle vous permet soit de louer un mobil-home (solution tout de même onéreuse), soit de planter votre tente ou d’installer la caravane de papy et mamie. Tout au long de l’année universitaire, la piste des logements de vacances n’est d’ailleurs pas à sous-estimer. Qu’il s’agisse de résidences secondaires ou plus certainement de gîtes, vous trouverez peut-être votre bonheur - et surtout votre appartement ou même maison - sur les plateformes de petites annonces (rubrique « vacances »), ou sur des sites spécialisés comme celui des Gîtes de France. Les locations de logement quelles qu’elles soient, exigent évidemment un certain budget. Si vous ne bénéficiez pas d’une aide à la mobilité, ou que votre stage n’est pas rémunéré, d’autres pistes s’offrent à vous. C’est notamment le cas du couchsurfing, où un habitant vous ouvre sa porte (et vous offre son canapé) voire du woofing. Mais il vous faudra dans ce dernier cas, d’une part un moyen de locomotion (le woofing se pratique en zone rurale), d’autre part des heures à accorder au travail à la ferme.