Trouver son logement étudiant au mois de septembre

Comment trouver un logement étudiant en dernière minute ?

Affectation tardive, éloignement géographique, job d’été empêchant tout déplacement… ou tout simplement ville avec peu de logements étudiants. : de multiples raisons expliquent la recherche tardive de son futur logement. Comment faire lorsque l’on part en septembre en quête d’un logement ?

 

Tenter sa chance dans les résidences étudiantes, il peut rester quelques places

Vous pouvez tenter votre chance côté résidences étudiantes, mais en réalité, les places restantes en septembre sont assez rares. Toutefois, une carte interactive des logements accessibles dans les résidences CROUS est publiée et mise à jour en temps réel, ce qui laisse - un peu - d’espoir, mais dans un nombre limité de villes.

Idem côté résidences étudiantes : rendez-vous sur ce site, à la rubrique « Trouver votre appartement » pour voir si des places sont encore disponibles dans votre future ville universitaire. Et dépêchez-vous de déposer votre demande si tel est le cas !

 

Éplucher les petites annonces, faire jouer les réseaux

Deuxième possibilité pour trouver tardivement son logement étudiant : les petites annonces. Il y a bien sûr Lokaviz, spécialisé dans les logements chez des particuliers, chambres, studios ou colocations. Pour exemple, il restait à la fin du mois de juillet 48 logements disponibles à Bordeaux, 39 dans la Métropole de Lyon, 66 sur Lille ou encore 22 à Rennes. Ne vous précitez pas pour autant sur les chambres restantes : vérifiez les moyens de transport jusqu’à votre future université ou école et s’il s’agit d’une colocation, posez vous les bonnes questions sur votre compatibilité avec ce type de logements… et relisez notre article sur ce sujet. Si cela vous tente, plusieurs sites comme La Carte des colocs, location-etudiants.fr ou encore Coloc Club sont spécialisés dans les colocations étudiantes.

Toujours côté petites annonces, pensez aux sites plus généralistes comme Le Bon Coin ou Se loger. Les petits logements de type studio ou T1, qui pourraient vous convenir, ne sont pas occupés exclusivement par des étudiants. Beaucoup se libèrent au fil de l’année, et notamment en août, période traditionnelle de mobilité, changement de ville.

N’hésitez pas, encore, à faire jouer vos relations et à utiliser les réseaux sociaux, par exemple les pages Facebook dédiées à des villes (« vivre à… », « si t’es de… », etc.) où vous pouvez lancer un « SOS logement ». Votre établissement d’accueil est encore susceptible de vous donner quelques tuyaux – bien que potentiellement fermé au mois d’août, mais on ne sait jamais.

 

Penser mode d’hébergement alternatif, comme les hébergements solidaires

Avez-vous imaginé vivre autrement votre année universitaire et votre logement étudiant ? La colocation intergénérationnelle et l’hébergement solidaire sont peut-être de nature à vous plaire. Le principe du second est simple : vous occupez une chambre chez une personne âgée contre des petits services. Premier avantage, le loyer sera nettement en-dessous du prix du marché. Deuxième avantage, l’esprit de solidarité et l’enrichissement personnel apporté par ce genre de cohabitation.

Evidemment, l’hébergement solidaire, pour lequel Cohabilis est le site de référence, convient à des étudiantes et étudiants plutôt calmes, désireux de passer une année universitaire studieuse. Si vous êtes du genre à profiter de la liberté offerte par la vie étudiante pour faire la fête, accueillir vos potes et passer vos nuits dehors, oubliez cette solution !

 

Trouver un plan B temporaire pour commencer sereinement l’année

Avec tout cela, vous n’avez pas encore trouvé d’endroit où poser vos valises à la rentrée ? Place au plan B. Votre solution : viser un hébergement temporaire. Une fois sur place, vous aurez un peu de temps pour trouver mieux. En ville, les foyers de jeunes travailleurs et les auberges de jeunesse peuvent vous accueillir pour de courtes périodes, un mois ou deux. Il existe également un service Bed and Crous, pour des courts et moyens séjours.

Si vous êtes véhiculé, avez-vous pensé au… camping ? Certes un peu à l’écart des villes, ils restent ouverts au moins jusqu’au 15 octobre, avec des tarifs à la baisse par rapport à la période estivale. Ce type de location reste néanmoins souvent onéreux, évitez le chalet climatisé tout confort à sept lits ! Parmi les autres solutions temporaires, on peut citer les gîtes, les chambres d’hôtes ou les logements proposés sur AirBnB.