Etudier à Melun, en Seine-et-Marne

Étudier à Melun, les avantages et les inconvénients

Poursuivre ses études dans une ville à taille humaine et à proximité de Paris, à plus forte raison si l’on est intéressé par une carrière dans le domaine du droit, de la santé ou du social, c’est tout à fait possible à Melun.

Avec ses 40 000 habitants, la préfecture de la Seine-et-Marne offre une alternative à ceux qui n’apprécient pas vraiment les métropoles, tout en proposant des formations de qualité.

 

Un cadre de vie agréable

À 41 km au Sud-Est de Paris, Melun est surtout connue pour ses garnisons militaires et pour… son fromage (le brie). Étudiants rassurez-vous, la ville de Fernand Raynaud présente d’autres avantages. Le cadre de vie y est agréable, grâce notamment à la présence de la Seine, d’un beau patrimoine historique et de nombreux commerces, qui permettent d’emblée de tirer un trait sur l’idée d’une ville-dortoir pour Parisiens.

Melun abrite qui plus est une bonne dizaine d’espaces verts, dont le vaste parc boisé de Faucigny Lusinge, le Jardin botanique ou le jardin Notre-Dame, près de l’église éponyme, un lieu parfait, nous dit-on, pour réfléchir, lire ou méditer. La ville est encore bien dotée en équipements culturels, avec la salle l’Escale et ses 2500 places comme vaisseau amiral, mais également un cinéma, un conservatoire, des médiathèques, des musées. Il en va de même sur le plan sportif, entre piscine, stades, gymnases, city stade, skate-park, etc. Avis aux amateurs, la présence de la Seine permet en outre la pratique de nombreux sports d’eau.

 

Paris à portée de train (ou de RER)

Au cœur de la région Ile-de-France, Melun présente un autre avantage de taille, sa proximité avec la capitale. La ville est desservie par la ligne R du Transilien et par le RER D, qui placent Paris Gare de Lyon à une trentaine de minutes et Châtelet-Les Halles à 50 minutes. Est-il donc utile de préciser qu’en étudiant à Melun, on peut s’offrir de sympathiques escapades à Paris, diurnes ou nocturnes.

 

Une filière droit prédominante

Environ 4 000 étudiants poursuivent un cursus universitaire à Melun. Parmi eux, plus de 2 300 fréquentent les filières proposées par l’antenne de Paris II Panthéon Assas. À ce sujet, si vous rêvez de travailler dans le domaine du droit de la sécurité, c’est bien à Melun qu’il faut vous inscrire puisque cette formation est internationalement reconnue.

Moderne et novateur, le campus de Melun abrite l’Institut de droit et d’économie (avec des licences de droit, économie et gestion, administration économique et sociale), mais également des classes préparatoires aux grandes écoles comme l’ENA (Ecole nationale de l’administration) et l’ENM (Ecole nationale de la magistrature), ou bien encore l’Institut pour l’égalité des chances.

 

Santé, social et gendarmerie

Paris II Panthéon Assas n’est pas la seule université à avoir choisi de se « délocaliser » sur l’agglomération Melun-Val-de-Seine. Celle de Paris-Est Créteil y a installé une première année commune d’études en santé. Le centre hospitalier de la ville accueille l’Institut de formation en soins hospitaliers infirmiers. Les futurs assistants sociaux et autres éducateurs sont encore les bienvenus à Melun avec l’Institut régional de travail social.

Passons sur les multiples BTS proposés dans des lycées publics et privés, pour encore noter que la ville abrite l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale.

 

Une île pour cadre d’études

C’est une singularité de Melun : le campus universitaire a trouvé sa place au beau milieu d’une… île, qui plus est berceau historique de la ville ! En effet, dans un bras de la Seine, l’île Saint-Etienne, jadis habitat gaulois fortifié, est devenue son centre culturel, avec la médiathèque L’Astrolabe, un musée et donc l’université. Elle est reliée par trois ponts au reste de la cité, mais demeure un lieu d’études assez original.

 

Un hic, le logement étudiant

Même si la ville, via son Bureau information jeunesse met en place des dispositifs comme les chambres chez l’habitant, le principal problème des étudiants à Melun reste le logement. En l’absence de résidence universitaire du CROUS, les trois résidences privées LOGIFAC sont évidemment prises d’assaut chaque année. Il faut donc s’y prendre tôt.

En réalité, un peu plus de 500 logements sont ainsi disponibles, si bien que trouver un toit à Melun n’a rien d’évident. La colocation peut être une alternative intéressante dès lors qu’il n’y a que peu de studios ou T1 à louer. Ce type de logements ne représente pas plus de 11% du parc immobilier de la ville.

Les prix des loyers restent quant à eux tout à fait corrects, pour la région Ile-de-France. La location d’un studio d’une quinzaine de mètres carrés coûte dans les 400€ mensuels. Autre exemple, il faut compter 650€ pour un studio meublé de 25 m², 720€ pour un T3 de 55 m² (vide, cette fois).