Que faire de son logement étudiant durant les vacances ?

Que faire de son appart pendant les vacances ?

Votre logement étudiant, vous y tenez : il est cosy, bien situé, et vous comptez bien le conserver pour l’année prochaine. A plus forte raison encore si vous habitez dans une ville universitaire où se loger relève du parcours du combattant. Seulement voilà, les vacances d’été vont vous éloigner de votre appartement durant de longues semaines... et vous n’avez pas forcément les moyens de payer deux ou trois loyers pour un logement vide. Que faire ?

 

Rompre le bail… temporairement

Il n’est pas rare que les étudiants choisissent de rompre leur contrat de location, tout en s’entendant avec leur bailleur pour signer un autre bail dès la rentrée. Mieux vaut, évidemment, avoir de bons rapports avec son propriétaire, car c’est aussi une façon de lui imposer une vacance locative. L’avantage avec cette solution est que vous n’avez pas de loyers à payer durant deux mois. N’oubliez pas de déclarer la nouvelle situation auprès de votre CAF, car – cela va de soi -, les aides au logement seront également interrompues. Qui plus est, ne pas régler de loyer durant deux mois, et donc ne pas bénéficier de l’APL (Aide personnalisée au logement) ou de l’ALS (Allocation de logement à caractère social), entrainera à la rentrée une carence d’un mois. Sans compter le temps de traitement de votre nouvelle demande d’aide au logement. Pour vous éclairer sur cette question, vous pouvez consulter un guide de la CAF du Rhône sur les démarches à effectuer avant l’été. Abandonner temporairement son logement étudiant vous impose également un déménagement et repose sur la confiance entre vous et votre bailleur. Après tout, rien ne l’oblige à ne pas louer à quelqu’un d’autre. Bref, une solution un peu contraignante et risquée, tout de même.

 

Sous-louer son logement, c’est possible

Si vous vous éloignez de votre lieu d’études durant l’été, il y a de fortes chances que d’autres, étudiants en stage, travailleurs saisonniers, etc., soit eux en recherche d’un logement temporaire pour la période estivale. Vous pouvez donc tout à fait envisager une sous-location de votre appartement. Dans quelles conditions ? La sous-location est en effet strictement réglementée, avec des différences si vous louez un logement vide ou meublé, à un particulier ou en résidence conventionnée. Dans le secteur privé, vous devez obtenir l’autorisation préalable de votre bailleur – faute de quoi il pourrait résilier le bail et même réclamer des dommages-intérêts. On parle bien ici d’accord écrit, que vous devrez transmettre au sous-locataire avec la copie du contrat de bail. Autre condition, logique, le montant au mètre carré de surface habitable que vous allez demander ne doit pas excéder celui de votre loyer. Là encore, vos aides au logement seront modulées par cette situation de sous-location : vous continuerez à les percevoir, mais leur calcul sera basé sur la somme qu’il vous reste à payer, déduction faite des sommes encaissées du sous-locataire. Si vous habitez dans un logement social, la sous-location de l’appartement en entier est purement et strictement interdite.

 

La solution Airbnb ?

Vous avez peut-être dans l’idée de proposer votre logement sur des plateformes comme Airbnb ? Après tout, il est situé dans une ville touristique et c’est une opportunité. Là encore, attention à la réglementation (et aux contraintes). Vous devez obtenir l’accord de votre propriétaire et ce sont les conditions de la sous-location qui s’appliquent. En clair, vous n’avez pas le droit de vous enrichir. Si vous louez tout au long de l’année votre appartement pour un loyer de 650€, par exemple, vous ne pourrez pas prétendre à percevoir davantage. Le site Airbnb apporte à ce sujet toutes les précisions, notamment si vous vivez en copropriété. Sachant que vous-même ou l’un de vos proches devra – en plus - gérer sur place les arrivées et les départs.

 

L’échange d’appartements le temps des vacances

Au lieu de chercher à percevoir des sommes destinées à partiellement payer votre loyer, vous pouvez envisager l’échange de logements, beaucoup plus simple sur le plan réglementaire. Dans ce cas, vous réglez votre dû à votre propriétaire, mais en contrepartie vous n’avez pas de frais d’hébergements sur votre lieu de stage, de travail saisonnier ou tout simplement de vacances. L’échange de logement peut se faire tant avec d’autres étudiants qu’avec des touristes désireux de découvrir votre ville. Vous n’avez pas à prévenir votre propriétaire, la ou les personne(s) qui habiteront temporairement chez vous seront considérées comme vos invitées. Vous n’avez pas plus de changement de situation à déclarer sur votre compte personnel CAF, puisqu’il n’y a pas d’échange pécunier. Consultez les annonces entre étudiants ou/et inscrivez-vous sur une plateforme dédiée comme Guesttoguest et Switchome (qui ne demandent pas de frais d’inscription) pour voir les propositions d’échange. Un dernier conseil, même si ici c’est la convivialité qui prime, préparez tout de même un document écrit pour formaliser l’échange.

 

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