Trouver un logement le temps d’un job d’été

Job étudiant, emploi saisonnier : trouver un logement pour l’été

Bon nombre d’étudiants passent leur été au travail, histoire de renflouer leur compte en banque avant la prochaine année universitaire. D’autres seront peut-être en stage pour finaliser leur année d’étude. Si votre lieu d’accueil estival ne se situe ni dans votre ville étudiante, ni à proximité de chez vos parents (ou un autre proche susceptible de vous accueillir), vous devez partir en quête d’un logement pour un mois ou deux. Pas si simple ! Des pistes et des conseils pour vous aider à trouver un toit.

L’emploi saisonnier avec logement inclus

C’est la solution la plus simple – même si l’état du logement n’est pas toujours garanti. Dans les zones touristiques, les offres d’emploi de travailleur saisonnier incluent souvent un hébergement. Si par exemple vous êtes embauché en tant qu’animateur ou barman dans un camping, vous serez logé sur place. Il faut dire que les prix des locations atteignent souvent des plafonds durant cette période, impossible à suivre lorsque l’on est étudiant.

Si votre job d’été n’inclue pas le logement, vous pouvez toujours contacter la mairie ou l’office de tourisme de votre ville d’accueil. Il y a parfois des solutions dédiées, location, colocation ou Maison du Saisonnier. Le cas échéant, il vous faudra scruter les annonces, par exemple de chambres chez l’habitant… ou bien vous apprêter à planter votre tente dans le camping du coin.

Des résidences étudiantes ouvertes aux courts séjours

Les résidences universitaires et les résidences étudiantes restent ouvertes durant l’été. Il est possible d’y trouver un logement en court séjour, en fonction bien entendu des places disponibles. Les premières ont d’ailleurs un site dédié d’offres de courts séjours qui, contrairement au reste de l’année universitaire, ne s’adresse pas uniquement aux étudiants boursiers. Évidemment, les résidences étudiantes sont implantées dans les villes et leur périphérie.

Dans les résidences étudiantes LOGIFAC, il suffit de consulter les disponibilités. Même la réservation se fait en ligne.

Résidences habitat jeunes et foyers des jeunes travailleurs

L’Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNAHJ) et ses antennes régionales est une association qui gère quelque 45 300 logements partout en France. Implantée sur plus de 800 sites, elle propose notamment des locations court séjour, soit en résidence Habitat jeunes (de type foyer des jeunes travailleurs), soit en logement individuel (seul ou en colocation).

Très présentes dans les villes, ces résidences sont toutefois beaucoup plus rares dans des zones comme le littoral ou la montagne.

Sous-louer un logement, oui, mais dans les règles

Bon nombre d’étudiants gardent leur appartement ou leur chambre dans une colocation durant l’été, parce qu’ils s’y sentent bien ou pour être sûrs d’avoir un toit à la rentrée. Vous pouvez donc imaginer de sous-louer un logement. C’est tout à fait légal, à condition de respecter certaines règles.

La principale : dans le parc privé, le propriétaire doit avoir donné son accord écrit. L’INC (Institut national de la consommation) publie un modèle de lettre, à envoyer en recommandé A/R. Si le locataire actuel ne vous présente pas cet accord, méfiez-vous. Cela pourrait poser des problèmes, de rupture de bail, d’assurance en cas de sinistre, etc. Par ailleurs, le montant du loyer au mètre carré ne peut pas dépasser celui habituellement payé par le locataire.

Oubliez en revanche toute sous-location d’un logement du secteur social, elle est purement et simplement interdite – sauf en cas de contrat d’accueil familial d’une personne de plus de 60 ans ou handicapée, ce qui n’est à priori pas votre cas.

À noter que de plus en plus de sous-locations (ou assimilé) passent par des plateformes de type AirBnB. Les consulter pour trouver un logement pendant un mois ou deux est une solution. Elle est d’ailleurs tout aussi valable pour un séjour à l’étranger. N’en oubliez pas pour autant de faire un tour sur des sites d’annonces immobilières comme Le Bon Coin ou SeLoger.

Le bail mobilité pour vous simplifier le logement de courte durée

Même si la recherche d’un logement pendant une période de travail ou de stage peut se révéler ardue, vous bénéficiez au moins d’un avantage : le bail mobilité. En tant qu’étudiant, vous avez

en effet tout à fait droit de le signer. Le bail mobilité s’étend sur une période de 1 à 10 mois et concerne exclusivement les logements meublés (et décents). L’avantage principal est que vous n’avez pas de dépôt de garantie à verser.

Une caution peut cependant être demandée – pensez à la Garantie Visale si vous n’avez pas de solution dans votre entourage.

+À moins d’avoir un logement fourni par l’employeur, trouver un toit pour la période estivale sans y passer tout son salaire, est parfois une entreprise difficile. Il est vraiment recommandé de commencer rapidement ses recherches, sitôt votre lieu de travail ou de stage connu.